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- Ainsi, c’est parce que, au sein des partis de la gauche rassemblés autour du « NON au T.C.E. de 2005 et du REJET DU TRAITE DE LISBONNE », le N.P.A. n’entend pas limiter sa participation aux seuls aspects formels d’une alliance unitaire constituée pour la seule circonstance des élections européennes.


- Ainsi, et la situation de crise profonde du capitalisme en impose l’urgence et la nécessité absolue, c’est parce que le N.P.A. propose l’extension de cette exigence unitaire au-delà de ces péripéties électorales, que le P.G. et le P.C.F. la refusent, au motif qu’ils n’entendaient pas renoncer à un cadre d’alliance avec le P.S. notamment pour les régionales. Et c’est parce que ce dernier motif très éloigné des préoccupations populaires immédiates rend cet accord impossible, que le N.P.A est, à son corps défendant, taxé de sectarisme.

Depuis des mois dans tous les pays, les classes dirigeantes s’activent à faire payer la crise à l’ensemble du monde du travail et à la majorité des populations. Au niveau national, Sarkozy et le Médef accentuent leur offensive réactionnaire et antisociale. La tentation totalitaire s’affirme chaque jour davantage et menace notre démocratie.

Nous le savons et l’histoire récente de notre pays nous le rappelle. La situation que nous subissons n’est que le résultat d’une politique menée par une droite arrogante et sans scrupule avec la complaisance agissante d’une gauche plurielle plus affairée dans sa gestion fidèle du système à faire accepter l’inacceptable de cette politique qu’à la combattre. Plus préoccupée par le maintien des apparences trompeuses que par les changements politiques attendus par la population.


Nous savons, et c’est pour cela que le N.P.A. a été construit, qu’il faut dès maintenant arrêter cette dérive qui de la confusion politique mène au désespoir social.


Les dégâts provoqués cette fois par le capitalisme échappent à l’analyse ordinaire. Ils exigent une réponse politique appropriée. Il faut répondre à l’urgence sociale qui s’exprime à travers les appels unitaires. L’attente populaire n’accepte plus les calculs politiciens. Il faut désormais concevoir la politique autrement et l’exercer dans le respect du citoyen.


Il ne s’agit plus à travers les élections de veiller à la conservation des appareils politiques dont certains façonnés et contaminés au contact du capitalisme seront amenés à changer ou à disparaître avec lui.

Il nous faut dès à présent à la fois précipiter la chute de ce système et proposer aux citoyens de participer à l’écriture d’une alternative possible.


Aussi, nous ne saurions accepter de sacrifier le fond à la forme et de limiter l’union nécessaire des forces de la gauche radicale aux seules élections européennes pour permettre lors des régionales « des tractations boutiquières » qui n’intéressent que la pérennité de la bureaucratie politique. Elles portent préjudice au maintien de l’union que l’on prétend par ailleurs affirmer et obscurcissent le véritable fond du problème qui reste : l’éradication du capitalisme.


S’unir oui, plutôt deux fois qu’une, mais pour quelle politique, dans quelle perspective et pour quels changements. S’unir oui pour sortir de l’impasse capitaliste et apporter enfin aux citoyens les réponses qu’ils souhaitent et les changements qu’ils attendent. Il n’y a dans cela aucune invite au sectarisme, mais, dans l’impatience, l’attente d’une authentique exigence unitaire.


n.p.a. 12

Tag(s) : #Archives NPA Elections 2009-2010-2011
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