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Les capitalistes font payer leur crise aux salariés.

De janvier à juin 2009 le patronat a liquidé 400000 emplois. En septembre, 4.32 millions de chômeurs, 1.4 million de longue durée…

Grâce à ce massacre social, banquiers et industriels restaurent leurs profits, reprennent leurs vieilles habitudes : les bonus refleurissent, les Bourses voient à nouveau circuler des milliers de milliards qui cherchent toujours le meilleur placement du jour.

Pourtant avoir un emploi, un salaire est indispensable répondre à nos besoins et à ceux de nos enfants, garantir notre santé, notre logement, notre retraite. Il n’est pas acceptable que la satisfaction de ce besoin élémentaire soit soumise aux fluctuations de la Bourse et aux profits de quelques milliardaires.

Imposer le droit à l'emploi...

Nous devons faire du droit à l’emploi une question politique, un choix de société.

Nous devons imposer le droit de chacun à un emploi stable et bien rémunéré, à un revenu régulier, quelle que soit sa situation, tout au long de sa vie, sinon aucun des autres droits politiques et sociaux n’a de réelle valeur.

Pour imposer le droit à l’emploi, il faut interdire les licenciements, mais pas boîte par boîte, dos au mur. Non, les interdire totalement en enlevant aux patrons ce droit d’un autre âge, celui d’avoir pouvoir de vie ou de mort sociale. Obtenir une réelle réduction du temps de travail par la répartition du travail entre toutes les mains, la suppression du chômage et des emplois précaires, et enfin la maîtrise de ce que l’on produit, utile socialement et pour la sauvegarde de l’environnement.

Nos aînés, par les grèves et les mobilisations ont imposé le droit à la Sécurité sociale, aux congés payés, à la retraite….toutes choses qui semblaient du domaine du rêve il y a un siècle.

Aujourd’hui, nous pouvons, par les mêmes moyens, imposer le droit à l’emploi !

Interdire les licenciements...

- Dans les entreprises qui font des profits, tout le monde voit bien le scandale que représente l’annonce d’un plan de licenciements associé à l’annonce de dividendes substantiels pour les actionnaires.

=> Une réponse s’impose : prendre sur ces profits pour maintenir les emplois.

- Si l’entreprise se déclare en faillite, il faut vérifier, chercher plus loin, ce qui nécessite l’ouverture des livres de compte et la levée du secret bancaire et commercial de toutes les établissements dont elle dépend. Il suffit de regarder dans l’automobile : des entreprises se retrouvent en faillite, mais ne sont en fait que des sous traitants de grands donneurs d’ordres comme Renault ou PSA.

=> Il est donc possible d’y interdire les licenciements, en remontant à chaque fois que nécessaire aux donneurs d’ordres pour faire payer les grands groupes capitalistes. Au delà, ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise.

- Si une entreprise s’avère réellement en faillite, les licenciements n’en sont pas pour autant légitimes.

=> Il faut dans ces cas là maintenir les salaires par le biais d’un fonds de garantie financé par une cotisation supportée par le patronat dans son ensemble. L’interdiction des licenciements est une remise en cause du pouvoir patronal. Il s’agit d’ôter au patronat le droit de sceller le sort de milliers de familles pour la réalisation de ses profits.

... c'est possible !!

=> Interdiction des licenciements sous peine de réquisition, sans rachat ni indemnités pour les actionnaires

=> Fin des subventions publiques aux entreprises privées et réinvestissement des ces fonds dans l’emploi public

=> Les licenciements pour inaptitude, incompatibilité d’humeur, perte de confiance…et autres fautes dont les patrons sont à la fois juge et partie, doivent être déclarés nuls et les salariés doivent être réintégrés.

L’Etat est devenu aujourd’hui, non seulement, le premier employeur de précaires mais aussi le premier licencieur du pays, il annonce encore la suppression de 33000 postes pour 2010.

=> Nous réclamons le maintien du service public de la Poste, l’arrêt des suppressions de postes et des licenciements mais aussi une titularisation de tous les précaires du secteur public.

Imposons-le !!

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