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Ces dernières semaines, de dramatiques bavures policières ont eu lieu dans des commissariats, des prisons et les quartiers populaires, :
- A  Argenteuil, le 9 juin, deux retraités algériens,  Ali Ziri et Arezki Kerfali (69 et 61 ans) sont roués de coups lors d'un contrôle policier. Arezki Kerfali est blessé et Ali Ziri en meurt, mais les policiers responsables sont toujours en service dans le quartier.
- Le 8 juillet à Montreuil, Joachim Gatti, qui manifestait pacifiquement contre l'expulsion des occupants d'une clinique désaffectée, reçoit un tir de flash-ball dans la tête et perd un œil.
- Le même jour, à Firminy Mohamed Benmouna meurt en garde à vue au commissariat « d'un arrêt cardiaque par suffocation », il se serait pendu dans sa cellule avec un bout de matelas fixé dans deux trous au mur !

A cela il faut ajouter des pratiques de plus en plus fréquentes de la police, quotidiennes dans bien des quartiers  : contrôles ou interpellations au faciès, délits d’outrage, gardes à vue abusives, usage humiliant des fouilles au corps (74 agents d'EDF arrêtés pendant leur grève reconductible en font l’amère expérience le 21 mai), menottages abusifs (assortis régulièrement de méthodes d’immobilisation dangereuses, ayant provoqué la mort de Sydney Mamoka à Tourcoing en 1998, Lamine Dieng  à Paris XXème en 2007, Hakim Ajimi à Grasse en 2008), abus de perquisitions, etc.

Les conséquences des attaques sociales
Inévitablement, la politique du patronat et du gouvernement qui génère toujours plus d’injustices, de régression sociale, provoque des tensions face auxquelles ils ne connaissent qu’une réponse : la violence policière.
 La police bénéficie d’une impunité permanente. Elle est couverte par le pouvoir. Les policiers responsables de bavures sont mis hors de cause dans les heures qui suivent les événements, sans qu'aucune enquête préalable n’ait été engagée.
L’autre face des attaques sociales, c’est une police et une justice qui visent à intimider la population pour tenter d’empêcher la révolte. C'est le sens des lois répressives votées depuis 2002.
Syndicalistes, soutiens de sans-papiers, jeunes des quartiers, manifestant-e-s anti-Otan et de solidarité avec la Palestine, militant-e-s antifascistes...personne n’est épargné.
Dans le droit fil du concept de guerre préventive, le pouvoir a remis au goût du jour, avec les inculpés de Tarnac, les arrestations préventives et les mises en détentions provisoires grosses de toutes les dérives totalitaires.
A cela il faut ajouter l'acharnement envers les détenu-e-s politiques et les extraditions de réfugiés politiques.
Cette politique vise tout le mouvement social.
Défendre nos droits, défendre les libertés
Il nous faut donc agir par nous-mêmes, en constituant des collectifs incluant les individus, les associations, les syndicats et les partis politiques déterminés à ne plus laisser la police agir en toute impunité.
Le NPA appelle à soutenir et populariser des campagnes en cours, telles que l’appel unitaire du Collectif Liberté, Égalité, Justice (CLEJ)  qui s’oppose à « cette alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés » ou celui de Police, personne ne bouge ?! qui mène une campagne nationale contre les pratiques policières mortelles.
La police est dangereuse, il faut la désarmer et d’urgence interdire le flash-ball et le taser et supprimer les BAC.
Pour agir contre les violences policières comme pour la défense de nos droits, la solidarité est notre arme !
                            
Tag(s) : #Archives NPA
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