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Vaccination de masse ou vaccination ciblée des personnes fragilisées? La décision de vacciner toute la population française a été prise sous la pression d’experts financés à 100% par l’industrie de la vaccination.


Le groupe d’expertise et d‘information sur la grippe (GEIG), au budget de 400 millions d’euros, est financé jusqu’au dernier centime par cinq groupes de la vaccination. C’est son directeur scientifique, le professeur Lina, qui se tient aux côtés de Mme Bachelot lors de ses conférences de presse.


Alors que la santé subit l’austérité, le gouvernement a trouvé un milliard d’euros, payée pour moitié par la Sécu – donc nos cotisations, pour acheter, quatre fois leur prix, 90 millions de doses de vaccins. Des vaccins qui n’avaient pas encore d’autorisation de mise sur le marché, et qui n’ont quasiment pas été testés, malgré l'ajout d’adjuvants et de conservateurs. Alors que les labos jurent qu’il n’y a aucun problème avec leurs vaccins, ils ont quand même obtenu qu’en cas de complication vaccinale, ils n’aient pas un euro à débourser. C’est le fonds d’indemnisation des aléas thérapeutiques qui paiera!


Un scandale à un milliard d’euros qui doit d’autant plus être dénoncé que la mortalité de la grippe pandémique n’est guère supérieure à celle de la grippe saisonnière, alors qu’elle est plus contagieuse. À l’opposé des experts sous influence, la seule revue de formation médicale indépendante des laboratoires, la revue Prescrire, conseille de s’en tenir à une «vaccination ciblée pour les personnes à risque élevé de complications graves, ceux qui les entourent et qui les soignent». Différents vaccins sont sortis: virus entier ou fragmenté, avec ou sans adjuvant et conservateur.


En effet, les adeptes du «vacciner plus pour gagner plus» ont été confrontés à un problème: leur capacité de fabrication limitée. Alors, pour produire plus avec moins d’anti-gènes, ils ont rajouté dans leur vaccin (Focetria, Pandemrix) des adjuvants qui stimulent la réaction du système immunitaire, mais sont aussi accusés de favoriser des maladies auto-immunes. Ils ont également rajouté des conservateurs comme le thiomersal, un dérivé mercuriel dont la présence n’est plus recommandée dans les vaccins depuis 1998, à cause des risques neurotoxiques. Le Cevalpan utilise lui des virus entiers inactivés. Pourtant une vaccination aux USA avec ce type de vaccin, en 1976, a été arrêtée pour avoir causé une paralysie ascendante grave de type Guillain-Barré pour 100 000 vaccinations.


Pour la revue Prescrire, les vaccins fragmentés, sans adjuvants et sans thiomersal, comme le Panenza, ont le meilleur rapport-bénéfice risque, notamment pour les nourrissons et les femmes enceintes, quand ils sont jugés à risque. Ils se rapprochent le plus du vaccin de la grippe saisonnière, largement éprouvé, qui réduit de 50% les complications et de 80% la mortalité, parmi les populations ciblées.


Experts payés par les labos, vaccins peu testés, gouvernement qui choisit la vaccination de masse d’abord dans l’espoir d’éviter des arrêts de travail, quitte à faire courir des risques inutiles à l’ensemble de la population... le doute est semé. Seule 17% de la population souhaite être vaccinée. Et pas toujours celle qui en aurait besoin!


Frank Cantaloup

Tag(s) : #Défense des services publics
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